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La mer

Des citoyens de Carleton nous racontent leur attachement à la mer et à ce qui l’entoure.

Rencontre avec Edwige Leblanc, Marianne Boudreau, Yvon Arsenault et Simone Arsenault


Wiklatmu’j

Légende Micmac sur les petits hommes appelés Wiklatmu’j. Les Wiklatmu’j vivaient en haut de la montagne; ils guettaient l’arrivé des embarcations, protégeaient et guidaient le peuple Micmac. Ils étaient des esprits bienveillants qui aimaient jouer des tours comme des enfants. Depuis un certain temps, ils sont en dormance mais l’histoire veut qu’ils continuent encore aujourd’hui à protéger le peuple Micmac.

Rencontre avec Bernard Jérôme


Raynald

Mme Elsie Parker, coiffeuse, nous parle de l’aritste et coiffeur Raynald Collen, un personnage coloré qui a marqué l’imaginaire collectif de la population de Carleton.

Rencontre avec Elsie Parker


Saint-Louis

Discussion entre quatre anciens résidents du village de Saint-Louis-de-Gonzague qui a été fermé par le gouvernement du Québec en 1974. Les résidents racontent des anecdotes de leur vie au village et comment ils ont été oubligés de le quitter. En 1970, Québec et Ottawa décident de fermer 81 villages de l’Est du Québec, selon le Plan de relocalisation du Bureau d’aménagement de l’Est du Québec (BAEQ).

Rencontre avec Robert, Mariette, Laurent et Ernest Leblanc


Le phare

La grève

L’éolienne

La forêt


Arriver comme des mouches

Moi je dis, si vous vous ennuyez à Carleton, arrêtez votre voiture sur le bord du chemin et levez le capot, ça va arriver comme des mouches.

Rencontre avec Henri Hotton


Virer au quai

Les pêcheurs s’unissent pour fonder …encore aujourd’hui, les gens vont, 200 ans plus tard, virer au quai en pickup. On dirait que c’est quelque chose qui est resté dans leurs gènes…

Rencontre avec Patrick Dubois


La cabane à Eudore

Les Acadiens, lorsqu’ils sont arrivés, se sont installés sur le littoral du banc des maisons où a été construite la première école en 1830. Aujourd’hui, même si on ne retrouve plus ou à peu près plus de maisons sur ce banc de sable, on continue de l’appeler «le banc des maisons». Parmi ces maisons encore existantes, la cabane à Eudore, construite au milieu du XXe siècle, est devenue un site du patrimoine par règlement municipal en 2008. Avec tout son gréement nécessaire à la pêche commerciale aux saumons, cette cabane a une valeur patrimoniale exceptionnelle et témoigne d’une époque et d’une activité totalement révolue.

Rencontre avec Raymond Arseneault


Les oies

Simone Arsenault est inscrite en Maîtrise au programme Sens et projet de vie. Son projet s’intitule L’accueil de l’étranger et tourne autour des outardes de leur migration. Elle cherchait un projet pour le reste de sa vie, les outardes vont lui donner la réponse. Elle accueille les gens dans la maison qu’elle s’est construite.

Rencontre avec Simone Arseneault


Quelques expressions

«J’ai assez chaud, j’suis en train de suer mon eau de baptême»
«Ces gars là sont pareils comme deux harengs dans un flat»
«M’va le grémir»

Je vais lui donner une volée

«On était pauvres, mais pas assez pauvres pour manger du homard»
«Y’a kiké le bucket»

Il est mort

«Comment va Eugène? Ah… pour moi, on n’sera pas bons pour le mettre à l’eau ce printemps»
«Maudit malpatient»

Il n’a pas de patience

«M’a aller maller ma malle»

Je vais poster mes lettres

«Vieillir, c’est inévitable, devenir vieux, c’est optionnel»

Marchands et navigateurs

Au XIXe siècle, la région de Carleton donne naissance à une multitude de capitaines, de marins et de navigateurs descendants de corsaires acadiens. Ils s’activent à livrer le poisson dans les principaux ports tels que Québec et Halifax. On y exporte aussi du bois ainsi que des produits agricoles locaux. En retour, les navigateurs apportent diverses marchandises pour les besoins de la population locale. La venue des marchands entraîne également l’apparition des différents métiers reliés à la navigation et aujourd’hui disparus, parmi lesquels des caboteurs, des tanneurs, des tonneliers, des forgerons, des cordonniers…

Rencontre avec Edwige Leblanc


Légende du vaisseau fantôme

«Je veux montrer la résilience des Gaspésiens et leur fierté d’appartenance. On est issus de gens qui n’avaient pas peur des défis.»

Conteur, navigateur et homme de théâtre gaspésien, Marc Fraser propose des contes à bord de son bateau l’Abordage.

Rencontre avec Marc Fraser


Tlagatigetj

Tracadièche du micmac Tracadigash (Tlagatigetj), signifie selon le chef micmac Sam Souk, «endroit où il y a beaucoup de hérons». Ce territoire s’étend de la pointe de Miguasha (depuis l’entrée de la rivière Ristigouche) jusqu’à Cap Noir (New Richmond) «qui est l’espace de six lieues» et regroupe aujourd’hui les paroisses de Nouvelle, Saint-Omer, Carleton, Maria et New Richmond. Certains auteurs font un lien avec l’origine acadienne des pionniers: d’autres auteurs ont vu dans Tracadièche un emprunt à la patrie des Acadiens, cette fois Tracadie; il constituerait l’équivalent de Petite-Tracadie, signifiant établissement, petit campement.


Journal de bord

«Leur terre est au point de vue chaleur, plus tempérée que la terre d’Espagne, et la plus belle qu’il soit possible de voir, et aussi unie qu’un étang. Et n’y a aucun petit lieu, vide de bois et même sur le sable, qui ne soit plein de blé sauvage, dont l’épi est comme seigle, et le grain comme avoine; et des pois aussi gros que si on les avait semés et labourés; groseilliers blancs et rouges, fraises, framboises, et roses et rouges et blanches, et autres herbes, et étangs où ii y a force saumons. Nous nommâmes ladite baie, la baie des Chaleurs.»

Jacques Cartier (1491-1557)

Voyage de 1534


Liberté

«À tous ceux qui, comme la mer, rêvent d’une terre sans rivage où échoue la liberté.»

Sylvain Rivière
Écrivain, poète, auteur de chansons, dramaturge, conteur, nouvelliste, romancier et réalisateur né le 19 octobre 1955 à Carleton-sur-Mer.


La light

«On n’appelait pas ça le phare, le mot phare, ça a commencé voilà pas trop longtemps, c’était la light.»
 
Rencontre avec Raymond Arseneault

Coopérative

Les pêcheurs s’unissent pour fonder en 1923 la coopérative des pêcheurs de Carleton, la «Carleton Salmon Brand», spécialisée dans la pêche aux saumons. Elle est synonyme de qualité en Amérique du Nord et en Europe. C’est la seule coopérative à survivre à la crise économique des années 1930. Elle cesse ses activités en 1990 ce qui fait d’elle, après plus de 70 années d’existence, la plus vieille coopérative en Amérique du Nord après celle de l’Oregon aux États-Unis.

Rencontre avec Pascal Lemieux


Hôtellerie

Dès le milieu du XIXe siècle, le tourisme constitue une source de revenu importante pour les habitants de Carleton-sur-Mer. Peu importe qu’ils soient agriculteurs, navigateurs, pêcheurs ou commerçants, les résidents côtoient les visiteurs et leurs familles durant la belle saison. De nos jours, la station balnéaire Carleton-sur-Mer, avec son impressionnant paysage de mer et de montagne, perpétue cette tradition de tourisme et de villégiature, alors que les différentes clientèles de tourisme nautique, religieux, culturel, de santé et plein air s’y donnent rendez-vous. L’harmonie entre les villégiateurs et les populations locales s’inscrit rapidement parmi les attraits incontournables de la localité et fait partie de la tradition d’accueil de Carleton-sur-Mer.

Rencontre avec Rollande Comeau


Villégiature

«La grève est on ne peut plus belle, mieux adaptée pour prendre des bains de mer. Les paysages environnants sont d’une beauté ravissante […]. Si cette localité était plus connue, elle deviendrait en peu de temps, la place d’eau la plus recherchée de la province de Québec.»
Jean-Chrysostome Langelier, 1884

Rencontre avec Rollande Comeau


Saumon

«Ils leurs avaient enseigné la pêche, c’était quelque chose qui allait pouvoir être transmis de père en fils mais là, ils savaient qu’il y avait une coupure dans l’héritage et qu’ils allaient devoir formater leurs enfants à une vie qu’ils ne connaissaient pas du tout.»

Rencontre avec Patrick Dubois


Homards

«…le homard, c’était un trouble inutile…»
 
Rencontre avec Patrick Dubois

Coques

«C’était comme une tradition, c’était très important pour nous autres d’en manger, pas juste en vendre mais d’en manger. On adorait en manger, c’était un festin.»

Rencontre avec Yvon Arsenault


Pique-nique

«Ce qui est important pour nous autre, c’est le banc de Saint-Omer, parce qu’à chaque dimanche, on allait piqueniquer là, pis c’était comme une fête.»

Rencontre avec Yvon Arsenault


Les forestières

Au début du XXe siècle, l’industrie forestière prends une place importante à Carleton. En 1929, est fondée la compagnie Madawaska Corporation, une usine de sciage des plus modernes à proximité du barachois. Le bois provient des comtés de Matapédia et de Bonaventure, il circule sur les rivières Causapscal, Matapédia, Nouvelle et Cascapédia. La production est expédiée par voie maritime aux quatre coins du monde en Europe, au États-Unis et dans tout le Canada.

Rencontre avec Patrick Dubois


Chaloupes

«On installait ces flats de pêche-là dans le Barachois et ils allaient couler parce que l’eau allait rentrer tout de suite, mais on écopait, on vidait c’te pti naufrage là, pis après deux, trois naufrages, ben le bois finissait par gonfler, pis gonfler, pis gonfler parce que le cèdre prend énormément d’expansion quand on le mouille, et là, l’espace qui y avait entre chacune des planches disparaissait, le cèdre prenait toute la place et le bateau devenait étanche.»

Rencontre avec Patrick Dubois


Chapelle

Le mont Saint-Joseph, inauguré au printemps 1935 par le curé Joseph-Clément-Grégoire Plourde, revêt un caractère particulier comme lieu de dévotion pour les gens de Carleton.

Lieu de rassemblement pour les Micmacs, alors appelé mont Tracadigash, le mont Saint-Joseph est fréquenté par la suite par les pélerins d’ici et d’ailleurs, qui se font un défi d’y grimper pour s’y recueillir et y prier.

Rencontre avec Mireille Allard


Fumaison

«…avec mon frère, on s’est fait un ti fumoir en bois qu’on a bâti puis on a découvert une petite recette assez simple…»

Rencontre avec Yvon Arsenault


Gare

L’arrivée du train à Carleton en 1895 contribue à l’ouverture de la Baie des Chaleurs sur le monde. Dès lors, en partance de Montréal, une quinzaine d’heures suffisent pour avoir accès à la région comparativement à la dizaine de jours que nécessitaient ce voyage à l’époque de la navigation à voile.


Pont Stewart

«…Les jeunes montaient dans la structure du pont. Si on traversait, ben là, ils nous faisaient des peurs…»

Rencontre avec Margot Laviolette


Territoires

En 1767, Tracadièche comprend un territoire s’étendant sur une quarantaine de kilomètres, entre les caps noirs, à l’est, et l’entrée de la rivière Ristigouche, à l’ouest.

Aujourd’hui, ce territoire regroupe les municipalités de New Richmond, Cascapédia-Saint-Jules, la communauté micmaque Gesgapegiag, Maria, Carleton-sur-Mer, incluant bien sûr le secteur Saint-Omer, et Nouvelle.


Esprits Mi’kmaq

Kinap

Esprit mâle avec des pouvoirs spéciaux qu’il utilise pour aider les Mi’kmaq.

Puowin (male) Puowini’skw (female)

Sorcier ou une sorcière esprit qui a des pouvoirs qui sont utilisés contre les Mi’kmaq.

Keskimsit

Personne née avec un pouvoir spécial, des cadeaux ou des forces.

Nikanijijitekewimu

Personne qui peut prédire l’avenir.

Wiklatmu’j

Être spirituel qui vit dans les bois. Il prend la forme humaine d’un homme de la taille d’un petit enfant.

Mi’kmuesu

Être spirituel qui peut prendre forme humaine, et peut apparaître et disparaître à volonté. Il peut donner des pouvoirs surnaturels aux êtres humains.

Skite’kmuj

Fantôme ou esprit de quelqu’un qui est mort.

Skitekmujewawti

Milky way: un chemin vers le monde des esprits.


Saint-Omer

«Il y a déjà eu quatre bureaux de poste à Saint-Omer.»

Rencontre avec Margot Laviolette


Poème

Écrit par Robert Leblanc pour rendre hommage aux anciens de la mission Saint-Louis-de-Gonzague, il y décrit la vision d’un érable témoin de cette époque.

Rencontre avec Robert Leblanc


Secret de la colle

À la fois artiste et coiffeur, Raynald Cullen est un être des plus originaux. En 1967, il reçoit le premier prix de l’artisanat provincial de Québec en donnant naissance à Penouil le pêcheur, un personnage confectionné de tout ce que l’on peut trouver de natural sur la grève: coquillages, mollusques, cordage, bois de mer, etc. Toute sa vie, il récupère des matières de toutes sortes léguées par la nature. Également coiffeur, il confectionne des coiffures artistiques en forme de navire qui ne laissent personne indifférent. Ainsi, il redonne vie aux trois goélettes, La Petite Hermine, La Grande Hermine et L’Émérillon qui participèrent au deuxième voyage de Jacques Cartier au Canada en 1535-1536.

Rencontre avec Henri Hotton


Chasse

La chasse a toujours occupé une place de choix dans la vie des Gaspésiens et cette règle ne semble pas vouloir se démentir chez les Carletonnais. Lorsque l’automne s’installe confortablement, le village cesse de respirer; il devient désert.

Rencontre avec Henri Hotton


Comme toi

«Tsé, ça exagère de même ! »
 
Rencontre avec Henri Hotton

Prohibition

«Boire ça, c’était un nectar !»

Rencontre avec Henri Hotton


Récréotourisme

«…le quai va être plus vivant…»
 
Rencontre avec Alain Bernier

Raid

La SDMC a pour mission le développement de la Ville de Carleton-sur-Mer et les environs au niveau économique, communautaire, sportif, social et culturel, tout en favorisant la concertation et le partenariat entre les différents organismes du milieu. Avec son partenaire Endurance Aventure, elle co-organise depuis 2014 le Raid international Gapsésie. Un événement rassembleur et unique où la Gaspésie, ses paysages, sa culture et ses habitants sont mis en valeurs.

Rencontre avec Alain Bernier


Menace

«On est en train de faire virer la région comme une seule base de ressources premières.»

Rencontre avec Alain Bernier


Feu Follet

«…nos frères nous faisaient peur avec ça. On ne passait pas devant le cimetière le soir…»

Rencontre avec Margot Laviolette


Gîte

«Avec toute cet environnment-là, on vit d’une façon très zen.»

Rencontre avec Simon Arsenault


Anguille

«…eux, ils mangeaient l’anguille, ils sauvaient la peau pour faire de la babiche ou faire des lacets…»

Rencontre avec Raymond Arsenault


Vagabond des Îles

Le bateau Le Vagabond des Îles est à l’origine une veille barque de pêche récupérée à Paspédiac et propriété de Guy Bernier. Ici photographié lors de son inauguration vers 1958, on reconnaît au centre Guy Bernier, déguisé en Jacques Cartier, et son équipage composé entre autres de Paul-Émile Fugère, Hughes Fortier, Pat Bernier, l’artiste Raynald Cullen, Elsie Parker et Michel Bernier enfant.

Rencontre avec Elsie Parker


Culture

«C’est sûr que le lègue des acadiens doit avoir un espèce d’effet sur ce qui se passe culturellement à Carleton, la musique, la danse… Il y a un attachement à la chose culturelle, à l’objet culturel en fait qui est peut-être plus fort ici.»

Rencontre avec Marianne Boudreau


La côte

Voguer le long de la Baie et apprécier sa beauté.